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23 mars 2013

Arno

En concert à Divion dans le cadre des Enchanteurs

Un bon millier de pesonnes s'étaient donné rendez-vous dans une salle de sport transformée en Zénith pour l'occasion. Un public de connaisseurs qui connaissaient bien ses classiques. Moment émotion avec "Les yeusx de ma mère". découverte du nouvel album "Futur Vintage" et ses titres rock.

ARNO cover album FUTURE VINTAGE

Un avis:

« Future Vintage »… Le titre de son dernier album est-il un autoportrait poétique?
Vieux briscard contestataire qui observe la société actuelle avec une acuité de jeune homme, en phase avec les révolutions, les rêves et les désillusions du monde, Arno continue de regarder les autres en face ! Il mélange les styles (électro , chanson, rock), les langues (français, flamand et anglais) et les thèmes (amour et colère, révolte et contemplation).
De son regard lucide et espiègle, porté par sa voix rocailleuse, il nous invite à lever les yeux et à arrêter de nous regarder le nombril pour regarder vers le futur ! Un Arno surprenant et éclatant… à ne surtout pas manquer.

Le site d'Arno:

http://www.arno.be/accueil/

A l'écoute, "The show of life":


Arno - The Show Of Life par naiverecords

Une critique:

Arno a l’image d’un poivrot et d’un fumeur invétéré. Derrière la façade se cache un Flamand qui chante dans les deux langues belges, sans oublier l’anglais. Dans « Future Vintage », l’hirsute à la voix cadavérique poursuit cette flamme unitaire, mélangeant les styles tout en gardant une base rock.

Que les fans soient rassurés, la rédemption habite toujours cet humaniste torturé, surnommé par une certaine presse française « Le Higelin Belge ». Peu surprenant quand Arno ose des rimes de la sorte : « La cigarette est mauvaise pour la voix, l’alcool pas bon pour le foie ». Avant de préciser que « Les ordinateurs tuent les facteurs ». La tempérance d’Arnold Charles Ernest Hintjens surgit et se répète à l’envi dans le refrain : « On ne chante pas tous les jours une chanson d’amour« . Car oui, le titre en question s’appelle Chanson d’amour.

La critique oblige à prendre du recul. Discerner ce qu’il y a de négatif dans cette 12e galette produite à Bristol par John Parish (PJ Harvey, Eels, Tracy Chapman, etc.) n’est pas aisé. Franchement, il semble y avoir peu à jeter. Les riffs rageurs (Die Lie, I Don’t Believe ou Show of Life, single en préécoute sur Deezer ou Spotify) contrebalancent avec une tendre mélodie (Dis Pas ça à ma Femme). L’europhile se débrouille pas mal dans les arrangements électro et biscornus (Elle dit la Vérité, Ostend Dub). Le fan pourra cependant reprocher à son idole d’avoir repris un air déjà usité dans les précédents albums sur Ça plane pour nous.

Le broussailleux qui aime bien roder dans les cafés ordinaires bruxellois – et pas forcément dans des lieux interlopes, comme le dit la rumeur – n’en oublie pas ses origines. Natif d’Ostende – joli port romantique de la côte flamande -, il a écrit Ostend Dub. Energique et hystérique, cette avant-dernière chanson assiège le prélude d’un final cacophonique.

Parler d’Arno, c’est également évoquer Bashung, qui manque à la chanson française. Reste à se repasser ce passage culte de « J’ai toujours rêvé d’être un gangster « , réalisé par Samuel Benchetrit, où Arno et Alain se croisent dans les pissotières d’un routier. Les briscards essaient ensuite d’échanger sur leur art et les femmes. Une histoire de plagiat en pleine tournée. Epique. Et un tantinet vintage…

Sur Télérama:

Rugueux, rockeux, déglingué, sexuel. Le Belge Arno ne change pas, même s'il a confié la réalisation de ce disque-ci à l'Anglais John Parish, connu pour son travail radical avec PJ Harvey. Résultat : des sons foutraques et curieusement harmonieux, qui évoquent parfois même le Scary Monsters de Bowie. Quant aux textes, ils ont le mérite de s'affranchir des rimes convenues : « Quand les bonbons parlent, le cerveau bande. » Ou encore (dans Chanson d'amour !) : « Tout le monde se touche les fesses quand il est seul dans son lit. » On reprend en chœur...

Nouvel Obs:

http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20120917.AFP9057/arno-il-y-a-plus-de-rock-dans-un-salon-de-coiffure-que-chez-les-rockeurs.html

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