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27 mars 2019

Arthur H - Amour chien fou

Arthur H nous revient avec un superbe double album et une tournée qui remplit les salles. Hier il était à Lens salle du Colisée où il nous a encore une fois charmé avec ses chansons envoutantes. Sans oublier l'hommage à Jacques Higelin. Encore un grand moment partagé avec cet immense artiste.

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Quelques photos du concert

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Les vidéos du nouvel album:

Assassine de la nuit

Arthur H - La Boxeuse Amoureuse (Clip Officiel)

Arthur H - Assassine de la nuit (Clip Officiel)

 

Critique de Télérama:

Le chanteur poursuit sa route de poète avec ce double album éclectique et enchanteur.

De La Boxeuse amoureuse, lancé par le splendide clip au combat chorégraphié entre Roschdy Zem et Marie-Agnès Gillot, jusqu’à Amour chien fou, ultime hommage à la femme, Arthur H réalise avec son nouveau double album un bel exercice d’équilibriste. Deux volets qui s’écoutent tour à tour sans se ressembler. Sur le premier, la musique paraît en embuscade, subtilement jazz dans Reine de cœur, discrète et presque timide dans les chansons qui racontent une histoire, pour ne pas brusquer les paroles. Inversion, avec sa mélopée au rythme tenace, jouit d’une orchestration tout en pointillé comme si les paroles devaient s’aventurer sur un pont suspendu. Et dans Le Passage, la voix conteuse navigue en douceur sur les ondes. Mais les chansons passent la vitesse supérieure dans le second CD, beaucoup plus rythmé. Assassine de la nuit, Tokyo Kiss, et surtout Brigade légère, petite sarabande enjouée et hymne à la famille (nombreuse et illustre) du chanteur, donnent le tempo pour agiter un peu les corps. Poèmes d’amour, fables ou historiettes, petits clins d’œil dans Il/Elle« elle est beau, il est belle » pour être soi-même : Arthur H raconte, chuchote, évoque, va piocher dans les aigus et s’amuse à faire patienter le refrain attendu comme dans Nosferatu, « ami mortel, amour cruel ».

Un joli pied de nez au label Polydor, qui l’a mis dehors. Claude Nougaro, qui avait connu la même mésaventure, a dû lui téléphoner quelques bulles de jazz : quand on désigne la porte à un poète, il va baguenauder, avec une guitare et un piano, où bon lui semble.

Gilles Heuré

Critique de Libération:

Arthur H Extase flamboyante

Le chanteur livre un double album, son dixième, en forme de sortilèges d’amours.

Une âme fantasque et bouillonnante, qui jette des sortilèges à la conquête de nos oreilles. Arthur H envisage la création musicale avec un appétit gargantuesque et préfère l’addition à la soustraction. Chez lui, une générosité casse-cou, des envies inflammables et des idées mutantes. Amour chien fou, son dixième album, a ainsi la particularité d’être double. Si la première partie donne à entendre des ballades spatio-temporelles, la seconde vous attrape par les hanches avec ses extases débridées et flamboyantes. Donc Arthur H, audacieux, cosmopolite et versatile.

L’indomptable songwriter s’est nourri de voyages à Bali, au Mexique et d’une escale à Tokyo pour ouvrir en grand les fenêtres de son cortex. Ce kaléidoscope, dessiné avec sa compagne Léonore Mercier - épatante plasticienne sonore - et le fidèle Nicolas Repac, confond l’énergétique et la tension, l’immensité et l’intime, la chair et le spirituel, le classique et le moderne. Arthur H abandonne d’emblée l’auditeur sur le carreau avec une splendide Boxeuse amoureuse : piano mélancolique, beatbox mystique, surprenante élasticité d’un chant quasi-religieux. Beaucoup d’amours ici. Amour suprême à l’égard de celle qui partage sa vie (Reine de cœur), amour familial (Brigade légère et sa transe acoustique), amour des disparus (Sous les étoiles à Montréal, dédiée à la chanteuse Lhasa), amour de personnages à qui il offre de nouvelles aventures (General of Love, la Dame du lac).

Ce pourfendeur de l’immobilisme fait télescoper une basse à la Doors et une mélodie éthiopienne (Tokyo Kiss), imprime une pulsation souterraine (Assassine de la nuit), se cale uniquement sur des samples (Moonlove fantaisie), impulse une nervosité à la fois hypnotique et endiablée (Carnaval chaotique). Conclusion épique avec Amour chien fou, chanson de neuf minutes qui adopte la forme d’un triptyque et dans laquelle se succède le groove, le psychédélisme et le symphonique. Arthur H, en cavale. Et sans jamais perdre le souffle. Sublime sorcier.

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Commentaires
S
Bonjour, merci pour ce partage je suis moi même passionné par le père Jacques, si vous souhaitez connaitre mon histoire personnelle en lien avec l'artiste voici l'adresse de mon site. Merci encore. <br /> <br /> <br /> <br /> http://www.seigneurdesbulles.locl2279.odns.fr
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