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21 février 2015

Le bruit des os qui craquent

La réalité toute crûe...

Des enfants dans la guerre...

Spectacle à la salle Aragon à Avion.

L'histoire:

La vie d’Elikia, une fille de 13 ans, bascule le jour où, dans un pays en proie à une guerre civile, elle est enlevée à sa famille pour devenir enfant-soldat. Victime, elle devient aussi bourreau dans une situation qui brouille les lois de l’éthique. Dans un sursaut d’humanité, elle décide d’échapper à sa condition et de fuir, en compagnie de Joseph, un autre enfant-soldat. Après plusieurs mois dans la forêt, ils trouvent refuge dans un hôpital où Angélina, infirmière, les prend en charge. Plus tard elle viendra témoigner et nous interpeller sur le sort de ces enfants.

Mon avis:

Un spectacle qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre et nous fait prendre conscience de l'horreur de la vie de ces enfants soldats. Quel avenir pour eux?

Des extraits:

Le bruit des os qui craquent

LA CRITIQUE DE TÉLÉRAMA

 ( Mathieu Braunstein )

Une fille en treillis arpente la scène, kalachnikov en bandoulière. Peu à peu, dans cette ­forêt du Congo en proie à la guerre civile, le paysage se dessine. Elikia et Joseph ont 13 et 8 ans. Ils s'enfuient du camp de rebelles où ils ont été détenus et cherchent à regagner le village, loin des rapts, des viols et des chefs de bande camés... Sur la scène, la voix des enfants se mêle à celle d'une adulte, infirmière venue témoigner devant une commission d'enquête. Grâce à cette parole, tissée d'interruptions et de silences, la pièce gagne une profondeur de jeu et une distance salutaires. A aucun moment le fait que les comédiens soient québécois et non zaïrois ne nuit à la crédibilité de la pièce. Auteure tournée vers le jeune public, Suzanne ­Lebeau, artiste associée au Théâtre Jean-Vilar de Vitry, s'est beaucoup documentée sur le drame des enfants soldats, avant de se rendre à Kinshasa. Elle y a rencontré le jeune Amisi Mungo Serge, qui a en partie inspiré cette histoire. Aujourd'hui, il crée des sculptures en ferraille, preuve qu'il existe un chemin pour déposer les armes et sortir de la forêt.
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