Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lectures et autres passions...
Publicité
10 juillet 2016

Exposition Charles Lebrun

WP_20160518_022

Premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de peinture et de la manufacture des Gobelins, décorateur en chef du palais de Versailles, Charles Lebrun joua un rôle primordiale dans l'essor de l'art français sous Louis XIV. Cette exposition s'attache a mettre en valeur la diversité de ses talents, son imagination ainsi que ses dons pour l'organisation.

Le peintre Charles Le Brun (1619-1690) est à l’honneur au Louvre-Lens. À l’instar de Delacroix pour le romantisme ou de Monet pour l’impressionnisme, Le Brun incarne à lui seul l’art d’une époque : le Grand Siècle.

Fils d’un modeste sculpteur de pierres tombales, il fut premier peintre de Louis XIV pendant près de trente ans. On lui doit notamment le décor de la galerie des Glaces du château de Versailles. Principal artiste de la seconde moitié du 17e siècle français, il fut également chancelier-directeur de l’Académie royale de peinture et de sculpture et de la Manufacture royale des Gobelins.

L’exposition du Louvre-Lens rend justice à son talent polymorphe qui s’exprime aussi bien dans le très grand format – comme la tapisserie et les cartons à échelle du grand décor – que dans des esquisses plus intimes qui mettent en valeur la justesse et l’émotion de sa touche. Elle restitue la variété de ses dons, la vivacité de son imagination et son talent d’organisateur. Autant de qualités qui justifient l’ampleur des attributions que lui ont confiées Louis XIV et Colbert. Car si Charles Le Brun ne fut pas le « dictateur des

WP_20160518_002   WP_20160518_003

WP_20160518_004   WP_20160518_006

WP_20160518_010   WP_20160518_011

WP_20160518_012

Il a établi les canons de l'esthétique Grand Siècle en synthétisant Poussin et Rubens. Il est le grand peintre français de la seconde moitié du XVIIe, c'est-à-dire du royaume alors le plus puissant au monde. (...) Des milliers de visiteurs du monde entier passent chaque jour, mi-extasiés, mi-intimidés, dans les galeries qu'il a imaginées au Louvre ou à Versailles. Et pourtant, ils connaissent mal Charles Le Brun (1619-1661). Ses propres décors l'écrasent. Retrouver l'homme, le créateur inventif derrière le mythe du dictateur des arts. Telle a été l'ambition - atteinte - par Nicolas Milovanovic, conservateur en chef au département des peintures du Louvre, et de Bénédicte Gady, collaboratrice scientifique au département des arts graphiques, auteur en 2006 d'une thèse sur les quarante premières années de la vie du maître. Une période auparavant négligée au profit des trente années de son apogée. (...) Un espace introductif rappelle, comme pour mieux s'en débarrasser, la gloire de Le Brun dès son vivant. Il figure dans une magistrale tapisserie de haute lisse à fils d'or, laine et soie dessinée par ses soins. (...) Le parcours se déroule ensuite chronologiquement. Les productions de jeunesse, avant son anoblissement (armoiries solaires et fleurdelisées), tel le portrait qu'à 13 ans il fait de son père, sculpteur de pierres tombales, sont des surprises. Les camaïeux sur bois de saints et allégories n'avaient jamais été exposés.

WP_20160518_015

WP_20160518_018

WP_20160518_019

WP_20160518_020   WP_20160518_021

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité