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2 février 2016

Lille 3000 Renaissance: Séoul

soul

Renaissance Séoul

Exposition au Tri Postal dans le cadre de l'événement Lille 3000.

Ville géante, l’une des plus grandes et les plus denses métropoles du monde actuel, passée entre 1960 et 1990 de 2,5 à plus de 10 millions d’habitants, Séoul est le visage de l’étonnante mutation opérée par la Corée du Sud. Sa Renaissance, c’est le « miracle économique coréen » par lequel cette nation s’est brutalement détournée de son passé pour s’engager sur la voie d’une modernisation intense et accélérée.

Miroir complexe, agité, dynamique de cette hyper-modernité, Séoul fut l’une des villes les plus rapidement transformées, à l’image de son fameux quartier de Gangnam, créé ex nihilo au sud du fleuve Han et devenu, avec ses larges avenues, ses buildings de prestige et ses magasins de luxe, la zone la plus riche de la métropole coréenne, parodiée dans le tube « Gangnam style » du chanteur Psy.

Séoul reste une ville pleine de contrastes, composite, mégalopole urbaine où se mélangent les temporalités du passé traditionnel, du futur technologique et du présent. Ici le rythme accéléré de la ville et de son développement laisse place en bien des endroits à une vie faite de lenteur et de quiétude. De cité réputée « dure », Séoul veut maintenant offrir un visage plus doux, mais aussi plus écologique que son grand voisin Chinois, avec par exemple le réaménagement de la rivière souterraine Cheonggye, désormais dégagée à l’air libre et devenue un lieu de promenade en plein quartier des affaires. Ou encore avec le quartier culturel de Samcheong-dong, où se multiplient petits cafés, musées et galeries d’art.

Car Séoul propose une offre culturelle pléthorique, et notamment tournée vers la création actuelle : musées imposants, fondations privées époustouflantes, centres d’art pointus… Sa scène artistique est elle-même extrêmement vivante, forte d’une longue tradition picturale largement secouée par les formes novatrices de l’art contemporain.

Comment la ville de Séoul inspire-t-elle nombre d’artistes coréens et internationaux, et en retour, quelle vision diffractée et multiple les plasticiens en offrent-ils ?

 

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